Le vent secoua les branches, un chat courrait dans la forêt. Son corps fin et petit lui permettait de se faufiler aisément entre les arbres. Son pelage brun tigré et le ventre blanc lui permettait se passer relativement inaperçu parmi les buissons. L’automne approchait et la forêt se couvrait peut à peu d’orange de brun et de rouge. Malgré son apparence de chat, elle n’en avait pas moins la taille d’un tigre lorsqu’elle était sous forme animale. Comme tous les membres de son espèce d’ailleurs. Elle portait sur son dos un petit enfant qui s’accrochait comme il le pouvait pour ne pas tomber. Les bruits de courses se rapprochèrent. La chatte s’arrêta brusquement et poussa l’enfant dans un vieux tronc creux.
« Reste la ne bouge pas et surtout ne fait pas un bruit quoi qu’il arrive ! » lui lança-t-elle.
L’enfant se recroquevilla dans l’ombre apeuré. Les bruits de course se calmèrent mais des bruissements de feuilles retentissaient d’un peu de tous les côtés. La féline restait sur ses gardes, toutes griffes dehors prête à bondir. Les bruits se stoppèrent. Aucun bruit d’animal ne se faisait entendre. Seul restait le son de son souffle rauque.
Un sifflement, celui d’une flèche. Un bruit mat. Elle avait touché sa cible, en plein entre les deux yeux. La femme mourut sur le coup et repris forme humaine. L’enfant ferma les yeux. Fort, très fort. Il se retient de pleurer, c’était dur, très dur. De grands hommes sortir des fourrés et s’assurèrent de la mort de la femme. Puis se transformèrent en chat et s’enfuirent dans la forêt.
L’enfant resta prostré dans l’arbre longtemps, très longtemps. La nuit tomba et il s’endormit d’épuisement.

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Un guerrier passait par la et tomba sur le cadavre. Il l’enterra sous un pommier et lui rendit hommage. En retournant sur à l’endroit où il l’avait trouvé pour essayer de déterminer qui l’avait tué il fut intrigué par une odeur encore présente. Une odeur qui ressemblait un peu a celle de la femme. Se transformant en chat pour avoir un odorat encore plus développé qu’à l’ordinaire. Il se tourna alors vers le vieux tronc d’arbre et découvrit l’enfant, endormit, des traces de larmes sur ses joues. Il reprit sa forme humaine et le prit dans ses bras.
« Viens, là mon petit, on va s’occuper de toi. »

C'est super ! :)
C'est bien construit, et j'aime bien le concteste sur des Hommes qui se transforment en chats. ;D
Continue !